Évolution des pistes
Découvrir l'Histoire
Les débuts (Années 1970) : Dans les années 1970, la France a commencé à explorer l'idée des pistes cyclables. À cette époque, ces infrastructures étaient rares et souvent mal conçues, obligeant les cyclistes à partager la route avec des véhicules motorisés. Cette cohabitation posait un risque accru d'accidents, en particulier sur les grands axes routiers.
Un tournant (Années 2000) : Au début des années 2000, une prise de conscience s'est faite jour concernant la sécurité des cyclistes. Des efforts ont été déployés pour créer des pistes séparées des voitures, notamment dans les zones urbaines. Les intersections, points névralgiques des accidents, ont reçu une attention particulière, avec l'ajout de dispositifs de sécurité comme des feux dédiés et des marquages au sol.
En 2018, le gouvernement a lancé le Plan Vélo, visant à développer 10 000 kilomètres de pistes cyclables supplémentaires. Ce plan a mis l'accent sur la création d'infrastructures sécurisées autour des écoles et des lieux de travail, où la sécurité des jeunes cyclistes est une priorité.
La pandémie de COVID-19 a provoqué l'essor des "coronapistes", des pistes cyclables temporaires conçues pour faciliter la mobilité douce. Ces infrastructures ont permis de séparer les cyclistes des voitures, offrant une solution aux restrictions de transport en commun.
En 2023, malgré les avancées, la répartition des infrastructures cyclables demeure inégale. Les grandes villes comme Paris et Strasbourg disposent de réseaux denses et sécurisés, tandis que les zones rurales et périurbaines sont souvent sous-équipées, exposant ainsi les cyclistes à des risques accrus.